Voici, pour tous les Sidious qui voudraient se former au combat de sabre, une analyse, la plus pertinente possible, de le façon de se battre de l'Empereur.En grande partie grâce à l'aide de Darth Flyous de Sithclan
Analyse
Palpatine est un praticien de la forme IV, dans une version typiquement Sith. La forme IV a l'avantage d'être puissante et violente. Si nombre de praticien âgés s'en servent, c'est parce que la forme IV (ou Ataru) inclut beaucoup d'acrobaties, de pirouettes et de saut, qui pallient le manque de vitesse et de portée d'un corps vieilli.
D'après les canons officiels de Nick Gillard, Sidious ne peut être battu au sabrelaser que par Mace Windu, Yoda et Anakin quand il n'atit pas Vador. Nul autre.
(L'explication du style de Sidious sert en fait à justifier les différences vues dans le film entre les plans truqués et les plans avec McDiarmid.)
La première partie du combat contre Windu est très fluide... les mouvements s'enchaînent parfaitement entre attaque et parade...
La deuxième partie est plus étrange. Les deux adversaires se retrouvent face à face dans un endroit spacieux.
Sidious utilise alors des techniques assez excentriques comme lorsqu'il utilise un meuble pour prendre appui et sauter de côté. De ce fait, il accélère le combat d'un coup et, surtout, il se désaxe. Mais Windu ne se laisse pas abattre ; il donne de larges coups horizontaux, ce qui fait qu'il n'a pas à se désaxer à nouveau pour continuer le combat, mais juste à pivoter sur lui même et contre-attaquer.
Les feintes :
- vers la fin du combat: Sidious prend sa pose de l'empalement comme contre Agen Kolar, mais au lieu d'empaler Windu, il se jette vers l’avant et pose un genoux à terre et fait une parade haute pour essayer ensuite de contourner le Jedi
- vers la toute fin, il reprend sa pose de l'empalement mais au lieu d'embrocher le Jedi sur son sabre, il se décentre et vient le frapper latéralement.
Cette posture d'empalement tant critiquée par de nombreux spectateurs est en fait une des bases de la forme de combat de Sidious. Il prend souvent cette pose mais à chaque fois il fait quelque chose de différent par la suite (empalement, puis feinte de corps et parade, et enfin coup latéral).
En conclusion : mon analyse parvient à dire que Sidious utilise une version de la forme IV (Ataru) modifiée par les éléments suivants :
- Sidious est capable de changer de style très rapidement et d'alterner des sessions fluides et rapides (IV traditionnel comme au début contre Windu et contre Yoda) avec des phases plus saccadé et plus étrange (empalement, feinte de sabre...)
- Utilise comme base la posture de l’empalement
- mouvements de rotation effectué lame tendue : Une espèce de rotation en demi-cercle ou cercle complet, lame tendue, dans le but de "faire le ménage" autour de soi
- simples coups de sabre, rapides et ravageurs, exécutés bras tendus et de façon très vaste pour que leur portée soit très étendue.
Références utiles dans le roman de l’Episode III :
Page 406 : « De derrière le bureau jaillit une traînée d’obscurité parcourue d’éclairs rouges. »
Page 407 : « Dans la seconde de vide qui suivit, pendant que Mace Windu et Kit Fisto restaient plantés là, tenant leurs sabre lasers en position dite de garde, Palpatine enjamba vivement les cadavres, retourna vers son bureau et, d’un revers rapide, chirurgical, abattit sa lame sur le dessus de son bureau. (…) Le sabre laser entra dans le plateau de la table comme dans du beurre. »
Page 409 : « Le Maître Korun (Mace Windu) semblait apparaître et disparaître, à moitié avalé par un brouillard noir qui allait en s’épaississant, où dansait une barre de feu solaire d’un mètre de long. (…) l’ombre qui combattait, ce brouillard fulgurant… se pouvait-il que ce soit Palpatine ? »
Page 411 : « Il (Windu) acceptait la vitesse furieuse du Seigneur des Sith (…) Ils (les combattants) devinrent une onde continue de combat qui envahissait le moindre recoin du bureau ; (…) les canapés devenaient une position à escalader pour conquérir un avantage, ou par-dessus laquelle sauter pour battre en retraite. Mais il n’y avait encore qu’(…) une boucle infinie, aucune blessure d’un côté ou de l’autre, pas même le songe d’une fatigue. »
Page 491 : « (…) coups d’estoc ou revers d’une précision chirurgicale, (…) il y en eut à foison. »
« tempête d’éclairs, de coups de pieds et de poings, de lames (…) »